3 avantages d’être autoentrepreneur et intérimaire
- Vous percevez des revenus confortables et augmentez votre pouvoir d’achat
- Vous diversifiez vos projets et vos missions
- Vous profitez d’un statut sécuritaire offert par le travail temporaire
Etre autoentrepreneur et intérimaire, pourquoi c’est possible ?
En France, toute personne peut cumuler plusieurs activités professionnelles, dès l’instant qu’elles sont officiellement déclarées. Vous pouvez donc être intérimaire dans le secteur privé ou public et créer votre microentreprise en parallèle. À l’inverse, si vous êtes déjà travailleur temporaire et que vous souhaitez créer une microentreprise, c’est également tout à fait possible. Dans les deux cas, vous n’êtes pas obligé de rompre vos contrats de travail, car les deux activités sont cumulables (sous conditions).
Pourquoi est-il judicieux de cumuler les statuts ?
Lorsque vous avez créé votre microentreprise, vous aviez des objectifs commerciaux à atteindre. En fonction des résultats obtenus et de la rémunération que vous vous versez, les fins de mois peuvent être difficiles à boucler. C’est dans ce cas-là que les missions de travail temporaire peuvent être intéressantes. Elles permettent de gagner de l’argent en acceptant différentes tâches que vous êtes en capacité d’accomplir en plus en étant à la fois autoentrepreneur et intérimaire.
Quelles différences entre les deux statuts de travailleur ?
Si vous signez un contrat de mission, vous devenez travailleur temporaire, donc salarié comme une personne en CDI ou CDD. Pour chaque mission effectuée, votre agence d’emploi est votre seul et unique employeur. Elle vous fournit un bulletin de salaire et les attestations Pôle Emploi.
À l’inverse, dans le cadre d’une autoentreprise, vous êtes considéré comme un travailleur indépendant. Vous n’avez donc pas le statut de salarié et ne bénéficiez pas des mêmes avantages. Dans le cadre de votre microentreprise, vous établissez des accords avec vos clients. Vous leur fournissez des factures car vous êtes prestataire, et non des fiches de paie. Quant au paiement perçu, vous devez vous-même payer les charges sociales et d’exploitation liées à votre activité professionnelle.
Le contrat pour devenir autoentrepreneur et intérimaire
Créé en 2008, le statut de freelance a connu de nombreux changements, à commencer par son nom. En effet, depuis le 1er janvier 2016, l’autoentrepreneur est devenu microentrepreneur. Vous avez créé une microentreprise et vous aimeriez faire quelques missions pour compléter vos revenus ? C’est tout à fait possible, sous conditions évidemment. On vous dit tout pour être à la fois autoentrepreneur et intérimaire !
Un chef d’entreprise peut avoir recours à un contrat d’intérim court pour pallier un pic d’activité ou remplacer un salarié absent. Dans ces conditions, il peut faire appel à un inconnu ou à une connaissance (membre de sa famille, ami, enfant du personnel…). En tant que microentrepreneur, vous pouvez être à la fois autoentrepreneur et intérimaire ou en recruter pour vous venir en aide.
La mise en place d’un contrat de travail doit obligatoirement être réalisée par une agence d’emploi experte en gestion de CTT. Notre service est simple car nous réalisons toutes les démarches administratives à votre place : déclaration préalable à l’embauche (DPAE), contrats de mission et de mise à disposition, factures, bulletins de paie, attestation Pôle Emploi… Notre objectif est de vous simplifier la vie afin que vous puissiez vous concentrer sur vos missions de chef d’entreprise.
Les clauses et le devoir de loyauté d’un autoentrepreneur
Si vous êtes les deux à la fois, vous devez respecter votre contrat de travail et la convention collective de l’entreprise de votre entreprise. En effet, dans ces deux documents officiels, des clauses particulières peuvent être applicables à votre profession. Il peut s’agir d’une clause d’exclusivité ou d’une clause de non-concurrence qui vous interdit de créer votre microentreprise, quelle que soit l’activité souhaitée.
Vous avez également un devoir de loyauté auprès de votre employeur. Cela signifie que vous vous engagez à ne pas exercer votre activité d’indépendant sur les heures rémunérées par votre dirigeant. Vous ne pouvez pas non plus démarcher des clients afin de les récupérer pour le compte de votre microentreprise. En cas de non-respect de ces clauses, votre employeur peut vous licencier et demander des dommages et intérêts conséquents.
Les cotisations sociales en cas de cumul de contrats de travail
Lorsque vous êtes autoentrepreneur et intérimaire en même temps, l’augmentation des cotisations sociales n’est pas négligeable. En effet, vous payez des charges en tant que salarié, mais également en tant que microentrepreneur. Très vite, elles peuvent atteindre des sommes importantes.
Les particularités du statut d’autoentrepreneur
En France, le statut d’autoentrepreneur a fêté ses dix ans d’existence en 2018. Depuis son lancement, quelques réformes ont vu le jour, notamment en ce qui concerne le plafonnement du chiffre d’affaires autorisé. En 2018, les montants accordés dépendent du type d’activité exercée :
- 70 000 € pour les activités de prestation de services ;
- 170 000 € pour les activités de commerce.
Les spécificités du prélèvement social et fiscal libératoire forfaitaire
En tant qu’autoentrepreneur, vous pouvez choisir l’option appelée « prélèvement social et fiscal libératoire forfaitaire ». Elle permet de régler en un seul paiement les impôts sur les revenus et les charges sociales obligatoires. Chaque mois ou chaque trimestre, c’est vous qui décidez. Attention, ce prélèvement n’est possible que si le revenu global du foyer fiscal ne dépasse pas le montant fixé chaque année par la Cotisation foncière des entreprises (CFE). Grâce à ce dispositif, vous maîtrisez votre trésorerie tous les mois ou tous les trimestres.
L’affiliation obligatoire à la Sécurité sociale des Indépendants (ex-RSI)
Le 1er janvier 2018, le Régime social des Indépendants, plus connu sous l’acronyme RSI, a été remplacé par la Sécurité sociale des Indépendants (SSI). Il s’agit d’un régime transitoire pour une durée établie à deux ans, avant d’intégrer officiellement le régime général de la Sécurité sociale. Vous bénéficiez d’une couverture sociale permettant de rembourser vos consultations ou médicaments. Enfin, en tant que microentrepreneur, vous validez des trimestres pour votre retraite auprès du régime des indépendants.
Autoentrepreneur et intérimaire : Quels sont les principaux avantages ?
Parmi les nombreux avantages du statut d’autoentrepreneur, figurent la création et la gestion simplifiées de l’entreprise. Grâce aux démarches administratives à la portée de tous, les jeunes actifs et les plus âgés peuvent créer leur microentreprise.
En termes de comptabilité, le freelance a des obligations très limitées ; il doit tenir un livre des recettes générées, conserver tous les documents justificatifs d’achats et de ventes de services ou produits. De plus, aucune TVA ne s’applique à ce type de société, ce qui est un avantage non négligeable pour les clients qui bénéficient généralement de prix minorés par rapport à une entreprise classique.
Enfin, si le chiffre d’affaires généré est nul, aucune cotisation sociale ne sera appliquée à votre autoentreprise. À l’inverse, si vous générez un chiffre d’affaires via votre microentreprise, vous devrez choisir entre un paiement mensuel ou trimestriel des cotisations.